La taille des implants mammaires est très variable. Bien que le chirurgien recommandera le volume de la prothèse en fonction de l’anatomie de la patiente, c’est elle qui doit décider de la taille qu’elle souhaite porter après l’opération.
Afin de prendre cette décision, des soutiens-gorge de différents volumes sont mis à votre disposition, qui simulent la forme et la taille de l’implant. Le chirurgien peut également être invité à montrer des photos de résultats d’augmentation mammaire de différentes tailles. Dans certaines cliniques, des simulations virtuelles sont également réalisées, pour voir le résultat approximativement.
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Que se passe-t-il si un implant plus grand que recommandé est placé ?
Selon le volume des implants mammaires choisis, la taille des aréoles peut varier, s’étendre ou augmenter de contour. Le mamelon peut également être projeté vers l’extérieur. Il faut tenir compte du fait qu’une augmentation mammaire implique non seulement un changement esthétique, mais également une augmentation du poids des seins. Par conséquent, il est important de bien choisir la taille que vous souhaitez avoir et de vous sentir à l’aise avec.
Si la patiente opte pour une prothèse dont le volume est trop important pour son anatomie, le risque de complications post-chirurgicales augmentera. Dans ce cas, les implants pourraient également être palpables ou visibles après l’intervention et l’affaissement des seins pourrait être accéléré à un plus jeune âge.
En plus de celles-ci, il y a d’autres conséquences lors de l’implantation d’une prothèse volumineuse :
- Ecchymoses, infections, plis et rides des implants.
- Apparition de vergetures due à un étirement excessif de la peau.
- Douleurs au cou et au dos en supportant le poids des prothèses.
- Difficulté à dormir sur le ventre à cause des implants.
- Atrophie de la glande mammaire au fil du temps.
- Extrusion de l’implant (rupture de la peau et sortie de la prothèse).
Bien que les complications causées par les gros implants puissent être corrigées avec d’autres chirurgies esthétiques, il est conseillé de toujours choisir la taille appropriée aux dimensions du patient.
Avantages et inconvénients des quatre manières possibles de placer les prothèses
Incision sous-mammaire
Réalisation de l’incision dans la partie inférieure du thorax. C’est la manière la plus directe de placer les prothèses et les tissus seront le moins endommagés. L’incision, lorsqu’elle est faite dans le pli formé par les seins, sera entièrement visible, bien que cachée par la chute naturelle de la poitrine.
Incision transaxillaire
À travers la concavité de l’aisselle. L’avantage de cette technique est que les seins seront exempts de cicatrices. En faisant l’incision dans l’aisselle, il est plus facile de cacher la marque. Son inconvénient est que seule une certaine taille de prothèse peut être mise en place, car l’incision axillaire est petite. Le défaut le plus notable de la voie axillaire est qu’il est très difficile d’y placer des prothèses anatomiques.
Incision péri-aréolaire
À partir du périmètre de l’aréole. Le plus recommandé si vous souhaitez avoir une cicatrice plus dissimulée, car la marque d’incision, très petite et réalisée dans la moitié inférieure du mamelon, sera camouflée grâce à la couleur plus foncée de l’aréole. Il est vrai que cette technique peut entraîner une perte ou une augmentation de la sensibilité dans la zone. Ce type d’incision est recommandé si la peau du patient guérit bien, car une mauvaise cicatrisation de la marque peut laisser des résultats esthétiquement désagréables.
Incision abdominale
La prothèse est insérée à travers le nombril. C’est une technique très compliquée et pratiquement obsolète. La cicatrice sera cachée par le nombril et la zone de la poitrine n’aura aucune marque qui la rende laide. Avec cette technique, les implants doivent être placés vides, sinon cela pourrait être dangereux en raison de la longue distance qu’ils doivent parcourir jusqu’à leur mise en place. Comme il est impossible d’insérer une prothèse remplie par le nombril, si cette technique est choisie, il faut recourir à des prothèses « gonflables » – sérum physiologique – Et, lors du remplissage des seins, il est possible qu’ils restent asymétriques et aient à faire d’autres ajustements.
Bien que les cicatrices de la mammoplastie ne soient pas excessivement frappantes et s’estompent avec le temps, il y aura toujours une petite marque, donc le choix de l’endroit où l’incision est faite est un point important à décider. D’une part, le chirurgien recommandera une voie ou une autre en fonction de l’anatomie du patient, mais le patient devra également indiquer sa préférence.
De plus, il existe différents endroits où inclure ces implants : sous le muscle pectoral (sous-musculaire) ou au-dessus du muscle pectoral, derrière le tissu mammaire (sous-glandulaire), selon la façon dont vous souhaitez définir la forme et le contour. , et selon l’anatomie du patient. Certains chirurgiens recommandent dans la plupart des cas la disposition sous-glandulaire, car elle entraîne moins d’inconfort. Au lieu de cela, d’autres peuvent recommander la position sous le muscle pectoral pour éviter les problèmes lors des futures mammographies. De plus, ces dernières années, deux nouvelles techniques ont été introduites pour localiser les prothèses mammaires : sous le fascia du muscle pectoral (technique subfascial) et la technique « Dual-Plane » (placement de la moitié de l’implant derrière le muscle), laissant la moitié inférieure de la prothèse sous le gland).
